j'encourage mes enfants à lire le livre avant de voir le film*pour me tenir à mes propres préceptes...j'ai dévoré et "adoré" "la vie d'une autre"*et du coup j'hésite à aller le voir au ciné.
en refermant ce livre une question trotte dans ma tête...la jeune fille que j'étais apprécierait-elle la femme que je suis aujourd'hui?
hier: 15 bougies soufflées avec succès pour l'aîné des crabes
pffff je me sens vieille!
* je vous laisserais bien lire entre les lignes ce que fut le début de notre année 2011 * ou ne rien dire du tout * mais je crois que si je ne dis rien ..alors autant fermer ce blog * il me paraît difficile de cacher une montagne *
au début il y a eu un hématome qui ne se résorbait pas des médecins pas du tout inquiets, des hôpitaux surbookés qui donnent rdv dans 6 mois puis dans 6 mois et puis il y a eu une douleur terrible, effrayante quand on a compris qu'elle n'était pas feinte , culpabilisante car nous l'avions pensé, nous ne l'avions pas cru...il y a eu des cachets pour assommer cette douleur hurlante puis ensuite enfin il y a eu l'opération avancée de deux mois pour retirer cet hématome qui s'était "réveillé"...opération qui s'est bien passée.
puis il y a eu la visite post-op pour le dernier pansement, et là des mots qui assomment, qui laissent sans voix, des mots qui pourtant ont été choisis pour ne pas faire peur: on ne vous parle pas de "tumeur" mais de "présence de cellules cancéreuses" on ne parle pas de cancer surtout pas. On entend des mots avec des "patho" des "iste" des "ome" et on ne comprend pas.
puis il y a eu d'autres opérations (6) des attentes interminables, des hospitalisations en urgences, des cures de chimio (3) et 6 semaines de radiothérapie.
Il y a eu des équipes soignantes supers, des amis très aidants, une famille aimante.
maintenant il y a ce mot "rémission".
la vie nous malmène parfois. deux cousins deux maladies cousines. je ne vous raconterai pas ces longs mois de galères plus en détail car je ne pense pas en être capable et qu'il ne le souhaite pas.
*je vous épargne les phrases-clichés pouvant exprimer ce que je ressens maintenant.*
le 15 février c'était la journée contre les cancers de l'enfant. je suis en retard pour relayer l'info mais il n'est pas trop tard pour se mobiliser, faire un don...
Rive droite/ quand le ciel bas et lourd*/sur cette place je m'ennuie**
réunir les deux rives
photos by Nouchka
* Charles Baudelaire "spleen"
** Théophile Gautier "l'obélisque"
"Je propose d'appeler "extimité" le mouvement qui pousse chacun à mettre en avant une partie de sa vie intime, autant physique que psychique. Cette tendance est longtemps passée inaperçue bien qu'elle soit essentielle à l'être humain. Elle consiste dans le désir de communiquer à propos de son monde intérieur. Mais ce mouvement serait incompréhensible s'il ne s'agissait que de "s'exprimer". si les gens veulent extérioriser certains éléments de leur vie, c'est pour mieux se les approprier, dans un second temps, en les intériorisant sur un autre mode grâce aux réactions qu'ils suscitent chez leurs proches. Le désir "d'extimité" est en fait au service de la création d'une intimité plus riche."
in L'intimité surexposée de Serge Tisseron collection pluriel actuel chez Hachette
(Serge Tisseron est psychiatre et psychanalyste)
je passe par ici avec l'idée de "redémarrer"...
je ne sais pas si c'est une bonne idée ni si je tiendrai dans la durée
euh...il va falloir réapprivoiser l'outil
et vous tourner la tête, ça commence bien impossible de tourner cette photo
pssst comment on met de la musique déjà?
| Définition du mot : courir > Conjugaison courir Verbe
Expressions laisser courir
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je vous souhaite une très bonne année
...je passe chez vous de temps en temps...
...vous êtes nombreux(ses) à passer chez moi de temps en temps....
les crabes vont bien
le rythme est speed speed speed
metro amphi enfants
on gère
et surtout merci pour le soutien que vous témoignez à Claire et Nicolas
autour de Timothée
trouvez pas qu'ça roupille sec ici?
c'est pas des crabes pour rien: un bon vivier de dormeurs !
Découvrez Sara Bareilles!
"les crabes autrement"
pas tellement différent, pas tout à fait le même
cela faisait longtemps que cela me trottait dans la tête
allez c'est parti, je ne sais pas où, mais on y va!
